lundi 22 septembre 2008

Nuit blanche

Samedi, après une dure journée de travail à la Résidence, je n'avais aucunement envie de rentrer chez moi à 23h00. Donc, Luigi (nom fictif, évidemment), qui était en veille de nuit, m'a proposé de ne retourner chez moi qu'à 7h00 le lendemain. Il y avait des lits de libre, de toute façon.

On a joué à la Wii, discuté pendant des heures, mangé tous les biscuits qui nous tombaient sous la main... et ça a fait du bien. Oh oui, tellement de bien. Ça faisait des lustres que je n'avais pas parlé aussi ouvertement avec quelqu'un.

À 7h00, les moniteurs du premier shift sont arrivés et on s'est rendu compte qu'on n'avait pas dormi de la nuit. Alors, on est allé mangé au restaurant, on a comparé la fatigue à une drogue et on a rigolé en chantant des chansons jusqu'au métro.

Ce n'est rien, j'imagine. Un tout petit bonheur de rien du tout. Sauf que parfois, quand le stress te fait faire des poussées inimaginables de boutons, une seule petite soirée peut arranger beaucoup de choses.

Et surtout, en faire comprendre beaucoup.

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