J'ai lu, entendu, vu quelque part un jour : «Chaque amour est comme le premier.» C'est très mal cité, mais ça ressemblait à cela.
Je crois que ça résume bien la situation.
Je ne pourrai jamais nier que je suis handicapée amoureusement, par contre.
Je fais de l'autocensure. Parfois, le phénomène a lieu dans ma tête sans même que je m'en rende compte ; je n'ai même pas besoin de me forcer à ne pas dire mes pensées, car elles disparaissent d'elles-mêmes. Elles s'autodétruisent avant que j'aie envie de les partager. En fait, non. Elles vont dans mes dossiers confidentiels, j'imagine.
Tranquillement, je réapprends. Ou j'apprends pour la première fois, c'est du pareil au même, dans ce cas-ci. Je ne vais pas trop vite, parce que je sais que sinon, je vais prendre la fuite automatiquement. Je ne le veux pas. Cette fois, j'ai l'impression que ça vaut la peine de rester. De m'agrafer les pieds au plancher et d'attendre que mes réflexes fichent le camp. Et ils vont ficher le camp. De leur plein gré ou par la force ; ils commencent déjà à s'amollir.
Ce soir, je fais quelque chose de quétaine.
Je laisse la page de son blog ouverte et je vais me coucher dans mon lit, à quelques mètres.
Oui, je sais.
Mais je m'en fiche.
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